Lecture et Jeu - Tag - Ray Bradbury2024-03-28T09:25:09+00:00urn:md5:5f2f4ff610181d30e8ac5c3d05936955DotclearFahrenheit 451urn:md5:d77310a92bafdb67de4b40efea74f67d2010-08-22T20:50:00+01:002010-08-23T12:34:34+01:00Quetzalscience-fictionRay Bradbury<p><img src="http://loisir.matthieurigaut.net/public/photos/livres/.fahrenheit_451_t.jpg" alt="fahrenheit_451.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="fahrenheit_451.jpg, août 2010" /></p>
<p>Un pompier dont le métier est de brûler tous les livres garde, une fois, quelques uns de ces fameux recueils interdit et les lit.</p> <p><img src="http://loisir.matthieurigaut.net/public/photos/livres/fahrenheit_451.jpg" alt="fahrenheit_451.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="fahrenheit_451.jpg, août 2010" /></p>
<h2>Fahrenheit 451</h2>
<p>Auteur : Ray Bradbury</p>
<p>Edition : Folio SF (213 pages)</p>
<p>Du même auteur : <em><a href="http://loisir.matthieurigaut.net/index.php?post/2010/08/18/Chroniques-martiennes">Chroniques martiennes</a></em></p>
<h2>Pourquoi j'ai acheté ce livre ?</h2>
<p>J'ai acheté ce livre assez récemment. Parce que j'avais déjà entendu parler de "Fahrenheit 451", la température à laquelle se consumme le papier (environ 233 °C), parce que c'était Ray Bradbury, parce que ce livre est un "classique", parce qu'à ce moment là je ne trouvais rien de mieux, je l'ai acheté. C'est aussi simple que cela.</p>
<h2>L'histoire</h2>
<p>L'histoire se passe dans le futur. C'est une époque où les livres sont interdits car considérés comme subversifs. La télévision, en revanche, est devenue la maîtresse absolue et tout le monde se doit de la regarder dès l'instant où il se réveille jusqu'à son coucher. Montag est un de ces pompiers un peu spéciaux puisque leur rôle n'est pas d'éteindre le feu, mais de l'allumer : il doit brûler les bibliothèques clandestines que d'aucun ont dénoncées. Seulement Montag se pose trop de question et, un jour, sauve quelques oeuvres qu'il se met à lire. Sans qu'il le sache à ce moment là, cela sera un tournant fondamental de sa vie.</p>
<h2>Critique</h2>
<p><strong>Le style</strong> ne pose pas de difficulté : on suit le héros, Montag, mais ce n'est pas lui qui parle. On le voit, on sait ce qui se passe en lui et on assiste à la scène. Un peu comme un film avec les pensées du personnage en voix-off.</p>
<p><strong>L'histoire</strong> est rapide. Je ne me souviens pas de notion de temps, mais, de mémoire, entre le début et la fin, il n'y a que quelques mois à tout casser. Dans ces condition, on a plus l'impression d'un emballement de la situation que d'un déroulement certes fougueux mais constant.</p>
<p>Il y a assez peu de <strong>personnages</strong> dans <em>Fahrenheit 451</em>, c'est ce qui frappe le plus. Montag, son supérieur, sa femme, et un ou deux autres rôles importants (que vous décrouvrirez en lisant le livre), c'est tout. Cela permet de s'y retrouver très facilement. D'un autre côté, ce n'est pas parce que le nombre de personnages est réduit que leurs caractères sont creusés. Seul Montag présente un profil psychologique approfondi. Les autres sont à peine décrit, un peu comme s'il n'y avait rien à décrire, comme s'ils étaient vides ... Cela permet de mettre davantage Montag en évidence, de le faire paraître encore plus en décalage avec son époque.</p>
<h2>Mon opinion</h2>
<p>Un peu comme tous ces livres "célèbres", on ne peut être que déçu. J'ai aimé, indubitablement, mais pas de la manière que j'attendais, donc j'ai été déçu.</p>
<p>Pourquoi ? Parce que j'aime les histoire un peu complexes, les personnages creusés et que là il n'y a rien de tout cela. Juste l'histoire d'une société lisse, plate, uniforme, qui condamne tout ce qui est initiative personnelle. Et au milieu de tout cela un "déviant", une personnalité atypique qui va connaître un destin atypique.</p>
<p>En fait, ce qui est "bien", c'est, je trouve, l'originalité de la société décrite. Ce que je n'aime pas, c'est que cela sent trop les gros sabots de la critique de la société telle qu'elle est actuellement. Dès le début on comprend que ce livre a comme message subliminal : "Lire, c'est bien, regarder la télé, c'est mal." Sauf que si on le comprend dès le début, ce n'est plus un message subliminal. Et c'est ça le problème : ce livre, au lieu de faire réfléchir, fais sourire.</p>
<p>Mais j'ai bien aimé car c'est original (et ça devait l'être encore plus à l'époque) et, comme je viens de le voir en cherchant sur internet, il y a des suites ("Le tamis et le sable" et "L'éclat de la flamme"). Et j'ai bien envie de lire la suite mais avant je relirai avec plaisir "Fahrenheit 451".</p>http://loisir.matthieurigaut.net/index.php?post/2010/08/18/Fahrenheit-451#comment-formhttp://loisir.matthieurigaut.net/index.php?feed/atom/comments/18Chroniques martiennesurn:md5:6f037037809a3c8cfbc3d1950a676b6c2010-08-21T13:20:00+01:002010-08-23T12:34:15+01:00Quetzalscience-fictionRay Bradbury<p><img src="http://loisir.matthieurigaut.net/public/photos/livres/.chroniques_martiennes_t.jpg" alt="chroniques_martiennes.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="chroniques_martiennes.jpg, août 2010" /></p>
<p>Janvier 1999 : une première expédition humaine pose le pied sur Mars. Sauf que Mars est déjà habitée par des être intelligents.</p> <p><img src="http://loisir.matthieurigaut.net/public/photos/livres/chroniques_martiennes.jpg" alt="chroniques_martiennes.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="chroniques_martiennes.jpg, août 2010" /></p>
<h2>Chroniques martiennes</h2>
<p>Auteur : Ray Bradbury</p>
<p>Edition : Denoël (265 pages)</p>
<p>Du même auteur : <em><a href="http://loisir.matthieurigaut.net/index.php?post/2010/08/18/Fahrenheit-451">Fahrenheit 451</a></em></p>
<h2>Pourquoi j'ai acheté ce livre ?</h2>
<p>Je ne l'ai pas acheté ! Non, on ne me l'a pas offert non plus ... Je l'ai trouvé dans la bibliothèque de mes parents alors que j'étais au lycée. C'est un des premiers livres non "Agatha Christie" & co que j'ai lus. Je pense qu'il n'y a pas besoin d'être fin psychologue pour deviner ce que j'en ai pensé étant donné que je l'ai emporté avec moi dans ma vie d'adulte ...</p>
<h2>L'histoire</h2>
<p>Tout est dans le titre : les chapitres sont repérés temporellement et vont de janvier 1999 à octobre 2026. Non, je ne m'en souviens pas par coeur, je "triche" en regardant la table des matières. Et que racontent ces chapitres ? Très simple : la chronique des expéditions martiennes. Or il faut savoir que marx, pour Ray Bradbury n'est pas un monde inhabité : les martiens existent et sont même un peu télépathes.</p>
<h2>Critique</h2>
<p><strong>Le style</strong> est très léger : les chapitres sont relativement courts et, surtout, exposés dans un ordre strictement chronologique, ce qui facilite la compréhension et la mise dans le bain. De plus s'il y a une histoire globale sous-jacente, nombre de ces chapitres présentent des petites histoires indépendantes avec de nouveaux personnages, un peu comme s'il s'agissaient là d'un recueil de nouvelles dont le fond, la teinte, formerait la trame de l'histoire globale. C'est difficile à expliquer mais en fait tous est là : par des histoires de <em>personnages</em> on arrive à percevoir l'histoire d'un <em>peuple</em> et ça, c'est fort.</p>
<p>L'implication immédiate du style est que les <strong>personnages</strong> ne sont pas très creusés, ils vont, ils viennent. Malgré tout, un peu à l'instar de ces dessinateurs de talents qui en trois traits arrivent à croquer un personnage, Ray Bradbury arrive, à travers ces petites nouvelles, à nous dépeindre tel ou tel très de caractère. RIen de complexe, juste un trait. Rien de bien profond, mais un trait parfaitement senti. Juste ce qu'il faut pour rendre ces personnages réels.</p>
<p>Enfin <strong>l'histoire</strong> est déroutante. Je ne m'en souviens plus dans le détail bien que j'ai déjà lu ce livre deux fois, mais je me souviens de l'essence du premier et du dernier chapitre. C'est une histoire assez originale, bien construite et dont il est difficile de dire qu'elle réserve des surprises puisque son originalité même (sublimée dans le premier chapitre) en fait une histoire dont on ne cherche pas "la fin" comme on a tendance à le faire avec les livres policiers ou les thrillers ("Mais qui est l'assassin ?")</p>
<h2>Mon opinion</h2>
<p>Vous vous en doutez, j'ai adoré (même si d'aucun disent qu'on n'adore que Dieu, moi j'ai adoré ce livre)</p>
<p>C'était à l'époque où j'aimais autant la science-fiction et l'héroïc-fantasy avec peut-être une légère inclinaison pour la SF. Je n'imaginais même pas comment il était possible de sortir des stéréotypes de la SF comme le robots, les pistolets laser et autres lieux communs. Et puis il y a eu <em>chroniques martiennes</em> qui m'a ouvert les yeux sur ce que peut être un livre de SF sans robots, sans alien, sans vitesse lumière ...</p>
<p>C'est vrai que l'histoire ne m'a pas marquée puisque je ne garde en mémoire que le premier et le dernier chapitre, c'est vrai. Mais je me souviens de l'ambiance : une ambiance juste, équilibrée, étrange, ... Rien de véritablement angoissant ou stressant : on lit cette aventure tranquillement. Et à la fin on se dit qu'on a passé un très bon moment.</p>
<p>Il n'est pas impossible que je le relise tantôt.</p>http://loisir.matthieurigaut.net/index.php?post/2010/08/18/Chroniques-martiennes#comment-formhttp://loisir.matthieurigaut.net/index.php?feed/atom/comments/19