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Téméraire

Auteur : Naomi Novik

Edition : France Loisir

Détails des livres :

  • Les dragons de sa majesté (468 pages)
  • Le trône de Jade (539 pages)
  • Par les chemins de la soie (487 pages)
  • L'empire d'ivoire (519 pages)

Pourquoi j'ai acheté ces livres ?

C'était il y a longtemps, très longtemps. Je cherchais "quelque chose d'autre", d'un peu nouveau. En lisant la 4e de couverture, j'ai vu "dragons" et "thème historique", il ne m'en fallait pas plus.

L'histoire

A l'époque napoléonienne, il existe moult espèces de dragons qui sont plus ou moins apprivoisées, essentiellement dans un but guerrier. Un capitaine de navire militaire s'empare d'un de ses oeufs de dragon qui éclot en pleine mer. Le voilà responsable d'un dragon, lui qui n'a d'autre rêve que de naviguer, il n'a plus le choix : il doit s'occuper de cette bête et le monter.

Critique

L'histoire est sans aucun doute très proche de l'histoire réelle avec les batailles (à ce moment là essentiellement gagnées) conduites par Napoléon et son armée. Dans ces conditions, si on excepte l'aspect dragon, tout est réaliste : les équipements, la vie d'alors, les ravitaillements, la logistiques, les communications... Mais voilà, il y a les dragons qui volent et ça change quand même un peu la donne. Ce qui est bien, c'est qu'il y a des dragons de toute taille, cela change des livres pour lesquels il n'y a qu'une espèce. Ici, les dragons vont de la taille d'une autruche à celle d'une grosse maison ! Le petit détail qui me chagrine, c'est qu'en voulant être trop réaliste et en décrivant les "besoins" des différents dragons, cela m'est apparu comme assez exagéré. Un gros dragon mange une vache par jour. Vous imaginez la taille du troupeau qu'il faut pour nourrir une escouade ?

Les personnages. Tout tourne autour du personnage central, c'est lui qui décrit de qu'il pense. En ce sens, il est forcément très creusé. Et, à partir du moment où on comprend la mentalité militaire, ça passe. Attention, je ne dis pas cela de manière péjorative ! Ici, la mentalité militaire est à prendre comme étant le sens du devoir, de l'obéissance et de la patrie avant tout. Une fois que l'on a bien cela en tête, le personnage devient sinon plus humain, du moins moins étrange.

Le style. C'était il y a tellement longtemps que je ne m'en souviens plus. De ce que je m'en souviens, ça passait vite et bien. Il n'y avait pas trop de "suspense" au sens où je ne sentais pas toujours l'envie irrésistible de continuer, mais c'était globalement prenant, aussi grâce à l'aspect historique.

Mon opinion

Comme de nombreux livres, sur le coup, je n'ai pas autant aimé que ce que je m'attendais parce que, justement, j'avais de grandes attentes sur ce livre (dragon + thème historique !!!). Après l'avoir fini, j'ai trouvé la fin un peu abrupte. Mais finalement, ce n'était pas mal. Pas assez pour que j'ai envie de le relire, mais c'était pas mal, vraiment.