H2G2_1.jpg H2G2_2.jpg H2G2_3.jpg H2G2_4.jpg H2G2_5.jpg

Le guide du voyageur galactique

Auteur : Douglas Adams

Edition : Folio SF

Détails des livres :

  • Le guide du voyageur galactique (274 pages)
  • Le dernier restaurant avant la fin du monde (280 pages)
  • La vie, l'univers et le reste (296 pages)
  • Salut, et merci encore pour le poisson (257 pages)
  • Globalement inoffensive (326 pages)

Pourquoi j'ai acheté ces livres ?

Cela remonte à très loin, quand je faisais mes études à Lyon. Eh bien "on" m'avait prêté le premier tome "Le guide du voyageur galactique" et je l'avais dévoré tellement c'était ... enfin vous verrez dans la suite de l'article. Bref, une franche rigolade. Il me fallait la suite mais à l'époque j'avais tellement de chose à faire et auxquelles penser que bon voilà j'ai complètement oublié. Et puis, alors que je flânais dans une librairie-papeterie pour mes achats de rentrée (les profs ont besoin de pas mal de stylos rouges !) mon regard fut accroché par ce livre posé bien en évidence Le guide du voyageur galactique. Et quand je dis "accroché" c'est au sens littéral : pour une fois je ne voulais pas regarder les livres ! Mais voilà le film était sorti il n'y a pas si longtemps que cela (en 2005 donc cela devait être la rentrée 2006) et une réédition avait été lancée. Il ne m'a pas fallu longtemps pour trouver les cinq tomes de la trilogie.

L'histoire

C'est impossible à résumer ! Il se passe trop de chose trop vite, tout est absurde et part en vrille. Disons seulement que dans les premières pages la planète Terre explose et il n'y a que deux survivants : Arthur Dent, le héros, et son sauveur (un extraterrestre qui se faisait passer pour un humain). L'histoire se passe "à notre époque" où l'ensemble de l'humanité ne sait pas qu'il existe beaucoup, mais alors beaucoup d'autres peuple. A cette même époque où l'homme se croit la forme de vie la plus évoluée présente sur Terre ... A partir de cette fuite, nous pouvons suivre Arthur dans son errance dans cet univers qu'il découvre presqu'à chaque pas.

Critique

Le style d'écriture ne pose aucun problème de difficulté. Bien que l'on soit plongé dès le début dans un univers de science-fiction, on arrive sans difficulté à s'imaginer les différentes scènes. Il y a du nouveau vocabulaire, comme dans Dune, mais contrairement à ce dernier, non seulement il est expliqué au fur et à mesure dans le texte mais en plus comme tout est absurde, c'est le plus souvent des objets "communs" qui ont des fonctions spéciales. Un exemple qui ni tuera le suspense ni ne trahira un ressort dramatique est le fameux petit poisson jaune que l'on s'enfile dans l'oreille de manière à comprendre toutes les langues de l'univers.

Car l'absurde est omniprésent comme le montre l'exemple précédent du traducteur instantané universel. Tout est joyeusement décalé, détourné de sa fonction et là, clairement, je ne préfère pas trop vous en dire. Ou, allez, si un peu, mais pas trop. Vous avez peut-être déjà lu, au détour d'un forum, suite à une question, la laconique réponse "42". Eh bien en fait c'est une référence directe au Guide du voyageur galactique dans lequel vous apprendrez que "42" est la réponse à la "Question ultime sur la vie, l'univers et le reste." Mais quelle est cette question ? Et comment a-t-elle été obtenue ? Vous le saurez en lisant.

Dans ces conditions il est incongru de critiquer l'histoire : si j'ai bien du mal à vous la résumer c'est justement à cause (ou grâce) à son caractère totalement absurde. J'avoue d'ailleurs ne pas trop me souvenir de l'histoire. En fait je ne m'en souviens pas du tout. Je me rappelle de quelques scènes, de quelques aspects absurdes, de quelques situations étranges, mais c'est tout. L'histoire n'est ici qu'un prétexte.

Les personnages sont délicieux. Bien sûr, ils sont assez plats, ce n'est pas de la littérature de moeurs ou de caractère, mais ils sont bien croqués. Il y a la même différence entre ces personnages et d'autres décrits dans le fond de leurs âmes qu'entre une photo de Doineaux et les dessins aux traits d'un caricaturistes. Néanmoins c'est frais et très agréable car même s'ils sont simples, les personnages sont francs et agréables.

Mon opinion

J'ai vraiment beaucoup beaucoup aimé.

Alors, c'est vrai que les différents tomes sont inégaux. Grosso modo la qualité va décroissante. Mais est-ce dû à un manque de renouvellement de l'auteur qui nous habitue dans le premier tome à tout et n'importe quoi ou est-ce dû à une véritable baisse de la qualité d'écriture ? Il faudrait que je les relise pour ça et clairement, je n'ai pas envie de lire ce cycle en "réfléchissant", en me prenant la tête ou en l'analysant. C'est fait pour rire, pour se vider l'esprit, pour voir de l'original et ça marche !

C'est vrai qu'il faut aimer l'absurde et un certain humour "british" pour apprécier cette histoire. C'est vrai. Alors, si vous n'aimez pas, passez votre chemin. Mais si le non-sens vous plait, si vous voulez voir ce que cela peut donner dans une histoire qui est quand même, il faut l'avouer, pas mal étoffée, allez-y ! Un dernier exemple (promis le vrai dernier) de détail que j'aime tout particulièrement c'est le personnage du robot dépressif. Ca n'a l'air de rien, mais un robot dépressif, sous la patte de Douglas Adams c'est vraiment une bombe de situation grotesques !

Tout ça pour dire que c'est très divertissant, très léger, très ... très bien quand on aime l'absurde. J'aime l'absurde et sans aucun doute, je les relirai un jour.